Les musées du Capitole sont un ensemble de musées d'art et d'archéologie situés sur la Place du Capitole. C'est le plus ancien musée du monde. Ses collections comprennent des statues en marbre ou en bronze, des peintures, des mosaïques et des inscriptions, toutes en provenance de Rome de sa région. Elles sont conservées dans les deux palais de la place du Capitole, le palais Neuf et le palais des Conservateurs, ainsi qu'à la centrale Montemartini, dans un faubourg de Rome.
Les musées du Capitole sont créés en 1471 pour accueillir quatre exceptionnelles statues de bronze, jusque là conservés au palais du Latran et données au peuple romain : la Louve capitoline, le Camille, le Tireur d'épine et deux fragments d'une statue colossale de Domitien (la tête et une main tenant un globe). Comme le précise l'inscription conservée au palais des Conservateurs, il s'agit non d'une donation mais d'une « restitution » : « il jugea que ces remarquables statues de bronze, témoignage de la grandeur antique du peuple romain qui les avait crées, devaient lui être restituées et données sans réserve. » Sixte IV choisit pour abriter les bronzes la colline du Capitoline, dominée alors par le vieux palais sénatorial, lui-même bâti sur les restes du tabularium, siège des archives romaines. La Louve est placée sur la façade du palais des Conservateurs, en remplacement du lion qui se trouvait là jusqu'alors, et devient le symbole de Rome.
Au XIXe siècle, le musée accueille des pièces peu nombreuses, mais présentant un grand intérêt scientifique. Les collections sont réorganisées en 1903 par Rodolfo Lanciani selon des critères muséographiques plus rigoureux, mettant davantage en valeur le contexte archéologique des œuvres. Le musée est agrandi et accueille de nouvelles pièces. On recrée la galerie qui reliait entre eux les palais Neuf et des Conservateurs, qui accueille une collection épigraphique. Une ancienne centrale électrique, baptisée du nom de son créateur, Martini, accueille une partie des collections, d'abord sur une base temporaire, puis de manière pérenne. Enfin, au début du XXIe siècle, le projet « Grand Capitole » entraîne le réaménagement d'une grande partie du palais des Conservateurs.
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